Vous ne vous êtes jamais posés la question à savoir qui est le mieux placé entre le premier et le deuxième enfant ? Moi si ( Car je vous avoue que je suis la reine des questions con-con. Dans ma tête je me suis fait les pour et les contre ( Un peu comme quand on se pose des questions existentielles quoi !) Et voilà ce qui en est sorti.
Sommaire
La grossesse
Avec le premier c’était la surprise, la découverte, la première fois quoi ! On ne savait pas trop ou on allait et à quoi s’attendre, ça faisait peur mais c’était excitant. On partait à l’aventure !
Avec le deuxième c’était un peu du « déjà vu ». On savait plus ou moins à quoi s’attendre même si au final chaque grossesse est différente. On était peut-être un peu moins » à fond ». (Notre famille aussi !).
Bilan
Ma première grossesse restera quelque chose d’unique et de vraiment incroyable tant en découverte qu’en émotion ! J’en garde un souvenir irremplaçable. Malgré ça j’ai eu beaucoup plus d’angoisse et d’appréhension. Ma première réaction en apprenant ma grossesse a été : « Fuck ! J’ai plus le choix maintenant va falloir le sortir à un moment ou un autre (poétique hein ?!).
Pour ma deuxième grossesse j’étais beaucoup plus détendue et relax même si au final. Je savais ou j’allais, je savais ce que je voulais, je savais identifier si ça allait ou pas. Ma première réaction n’a pas été de me demander comment j’allais bien pouvoir le sortir mais « fuck, 2 enfants, ça y est j’suis foutue ! ».
L’accouchement
L’aîné
La encore je pense que tout dépend de l’accouchement, si il se passe bien ou pas mais une première naissance fait de nous des parents. À Y EST ! On passe de l’autre côté, nous ne sommes plus juste un couple, et ça ? C’est juste énorme. C’est fort et intense, ça ne se décrit pas. J’ai vu ce bébé, j’ai croisé son regard, entendu le son de sa voix et j’ai su que ma vie ne serait plus jamais la même.
Le deuxième
J’ai voulu mettre un peu de piment pour essayer d’égaler un peu les deux grossesses/accouchements en décidant de ne pas savoir le sexe avant la naissance. Ça a plus ou moins marché pour certains points ! Pour le premier je n’ai rien senti, la péridurale avait plutôt bien fait son taf. Pour le deuxième c’était différent. Je me suis surpassée, j’ai donné tout ce que je pouvais, j’ai souffert comme jamais, il fallait qu’il naisse et quand enfin je l’ai vu je me suis sentie soulagée et comblée. Ça y est nous étions quatre. La boucle était bouclée. J’avais ce petit garçon dans les bras, celui que je mettais imaginée.
Verdict ?
Incomparable et les deux toutes aussi fortes mais … Le premier a fait de nous des parents, il a changé notre vie du jour au lendemain. Le deuxième a fait de nous une famille, il nous a comblé, tout simplement ( en nous rendant tout de même la vie complètement dingue !)
Mon amour pour eux ?
Quand on a un enfant on pense souvent que tout notre amour est porté vers lui, on n’imagine pas pouvoir donner autant d’amour à un deuxième. C’est pas possible, comment pouvoir aimer autant deux personnes à la fois ?
Personnellement je ne me suis jamais posée la question car à partir du moment ou j’ai appris ma deuxième grossesse je l’ai aimé, très fort, il faisait déjà partie de nos vies, la question ne se posait pas. Il est né et c’était une évidence. Mon coeur s’était agrandi et mon amour pour eux était égale. Les premiers mois entre les deux ont été semblables dans le sens ou je suis devenue une mère poule, je les ai couvé, protégé et j’ai vécu à leur rythme à ne plus m’accorder de temps pour moi. C’était une fusion. Cependant pour le deuxième il y avait l’aîné qui était déjà la, alors forcément je n’ai pas eu exactement le même temps à accorder au deuxième, j’avais aussi mon premier à m’occuper et ça c’était dure. J’avais juste envie de pouponner mais il a fallu se diviser et c’était loin d’être évident.
Dans la vie de tous les jours ?
L’aîné
Mister A a passé les deux premières années de sa vie avec ses parents pour lui tout seul. Il a vécu deux années avec l’attention d’un roi. Des parents disponibles pour jouer et le voir grandir. On était la dans ses moindres gestes et prouesses. On a profité à fond, on a vu toutes ses premières fois. Ces deux ans ont été fait de découverte. Il a clairement eu toute notre attention et tout notre amour. On s’est extasié pour la moindre chose, le moindre sourire ou areuh. On etait complètement gaga. Tout tournait autour de lui, à s’en rendre dingue parfois. On apprenait de lui, on se découvrait, on s’étonnait des choix que l’on faisait aussi. Bref, on est devenu parents, la découverte à l’état pure. Malgré ça chaque petite chose de travers pouvait être source d’angoisse. On a parfois eu du mal à comprendre ce qui se passait. Le baby blues ça va durer toute la vie ? Il fera jamais ses nuits ça y est on est foutu ? Il est malade, je fais quoi ??
Le deuxième ?
On a moins le temps. on connaît déjà, on s’extasie moins, on ne dégaine pas autant l’appareil photo. On est plus zen, on sait plus ou moins comment faire même si au final chaque bébé est différent et qu’il faut parfois tout recommencer. Malgré ça on sait plus ou moins ou on va. Quand le baby blues est apparut pour Mister A j’ai cru qu’il ne me quitterait plus jamais et qu’il faudrait vivre avec. Pour le deuxième j’ai compris que c’était une étape par laquelle il fallait passer et que ça irait. Pareil pour les nuits, je l’ai vécu plus facilement.
Bébé luciole n’a jamais eu toute notre attention, il y a toujours eu son grand frère (très demandeur) dans le coin. Très vite il a du s’imposer ! Il sait cependant comment nous montrer que lui aussi il est la. Il a ses moments privilégiés avec moi car nous sommes tous les deux chaque après-midi pendant que le grand est à l’école. Cependant il n’aura jamais connu ça avec son papa.
Et puis sinon …
Bébé luciole récupère forcément la plupart des jouets et vêtements de son grand frère ! Bah oui je ne vais quand même pas tout racheter même si j’avoue que pour le premier je ne connaissais pas autant de boutiques. Je craque donc beaucoup plus facilement pour le deuxième car je sais que c’est mon dernier bébé et je veux profiter ! Avec le temps ça passera et il n’est pas impossible que bébé luciole se retrouve avec tous les vieux caleçons de son grand frère. OUPS !
Bébé luciole ne s’ennuie jamais, il a son grand frère comme distraction et du coup il est beaucoup plus dépendant. Il a appris à jouer seul et faire sa petite vie, pas le choix ! Bébé luciole n’a pas lieu de s’ennuyer, il a toujours eu un grand frère avec qui faire le pitre.
Alors, verdict, l’aîné vs le petit dernier, mais qui est le mieux placé ?!
4 commentaires
Je te rejoins sur pas mal de points mais je suis complètement à l’opposé sur d’autres c’est marrant ! Mais c’est clair que le critère temps à leur consacrer joue énormément sur la place du deuxième. Bonne journée !
oui c’est ce que je me dis, le plus grand aura toujours eu une petite place à part :)
Génial ton article ! Je me retrouve carrément dans tes lignes … bon et moi je peux ajouté vs le troisième ! ^^ Où on n’a encore moins le temps que le deuxième (si c’est possible) mais quand on se dit que le 2e a grandit trop vite et qu’on n’a rien vu venir, on profite quand même +++ du 3e qui sera le petit dernier … même si ça fait mal de se dire que du coup le 2e est un peu le plus mal placé, coincé entre le premier et le dernier … :/
ah je suis deuxième moi aussi !! mais oui du coup je te rejoins sur ce que tu dis :)