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C’est là que l’on se dit que chaque enfant est différent, que l’on a tenté de faire certaines choses avec l’un qui ont super bien fonctionné, mais qui au contraire ne marchent pas du tout pour l’autre.
Et puis c’est bizarre cette sensation d’attendre toujours un peu plus du premier, comme s’il avait un rôle important à jouer, on est plus dur, on attend plus, on laisse moins passer. C’est lui qui a l’exemple à donner, mais c’est aussi avec lui que l’on apprend, que l’on teste, que l’on s’adapte, que l’on essaye.
Et puis arrive le petit dernier, celui qui a tous les droits, celui pour qui on a plus de patience peut-être aussi. Celui à qui on laisse plus souvent les choses passer. Celui que l’on voit toujours comme un gros bébé malgré les mois qui passent, les dents qui poussent, les vêtements trop petits que l’on range.
On a toujours un peu tendance à prendre sa défense, à dire au grand frère d’arrêter de l’ennuyer en entendant les larmes avant même d’avoir vu d’où elles venaient.
On a parfois tendance à le cajoler un peu plus, le prendre plus facilement dans le lit la nuit quand il pleure. Après tout, c’est le petit dernier. On ressent nécessairement un peu plus le besoin de le protéger.Et il en profite, ou pas, je ne sais pas. Est-ce qu’il profite de la situation ? Est-ce qu’il sait d’avance qu’il arrivera à nous amadouer ? Est-ce que c’est aussi le fait qu’il est le dernier et qu’il ressent le besoin de s’imposer, de faire voir qu’il est là, qu’il n’est justement plus un bébé ?
C’est un petit garçon au caractère bien trempé et ça l’a toujours été. Il remplit nos journées de pleurs, de cris, de rires. Il se roule par terre comme personne. Il sait ce qu’il veut et il sait surtout comment nous attendrir avec ses petites expressions et ses yeux ronds.
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J’ai parfois l’impression d’avoir moins de patience avec son grand frère, car justement j’en donne trop au petit frère. Pas toujours évident de faire la part des choses et d’arriver à maintenir un équilibre entre les deux.
Entre être la maman d’un grand garçon sensible et réfléchi et d’un petit garçon bout en train et fonceur.
Je sais qu’avec le temps, je finirai par y arriver même si pour le moment, j’ai juste l’impression de faire de bébé luciole un vrai petit monstre !
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5 commentaires
Peut être que ces petits derniers en profitent un peu, mais peut être aussi que c’est nous qui en profitons, car les aînés sont souvent plus demandeurs d’autonomie et nous laissent moins les cajoler…
Il n’y a pas de vrai réponse à ça helas. Chaque jour, je me pose la question : pourquoi P’tit Loup est comme ca, qu’est ce que j’ai loupé, ou encore attention si je ne fais pas ça avec Minimoa, je vais m’en mordre les doigts.
Ne pas trop réfléchir, suivre son instinct est des fois peut être la bonne chose car à trop conceptualiser, on en oubli notre 6ème sens. C’est tellement dur d’être parent d’un point de vue émotionnel mais sache que l’amour qu’on leur apporte, reste le plus important ♥
On passe toutes par ces moments de doute… Ils nous construisent chaque jour même s’ils sont particulièrement difficiles à vivre. J’ai parfois l’impression de trop délaisser ma petite dernière pour sa sœur aînée pipelette et tornade qui réclame sans cesse notre attention. Du coup là petite commence à manifester son caractère et c’est difficile. Je culpabilise en me disant que je n’aurais pas dû faire ainsi. Mais bon on fait ce qu’on peut et du mieux qu’on peut. On apprend chaque jour à devenir de meilleurs parents. Courage et réconfort à vous !
Ahlala l’éternelle remise en question des parents ! Mais c’est ce qu’il faut, cest ca qui nous permet de faire au mieux :) mille bises
Tu as raison, je crois qu’on est toujours plus exigeant avec l’aîné. Je me rends compte avec du recul que parfois on lui a demandé de grandir plus vite que sa soeur ou son frère.
Pour avoir été l’aînée, je trouve que ce n’est pas toujours simple comme place.