Depuis bientôt 1 an je suis maman au foyer. Après mon congé maternité nous avons décidé que je ne reprendrais pas le travail. Trop compliqué pour faire garder bébé luciole si petit. Trop compliqué pour les grandes vacances qui approchaient.
Quand bébé luciole a eu 4 mois je n’ai pas repris le chemin du travail comme j’ai pu le faire pour son grand frère.
Pour Mister A cela avait été une épreuve douloureuse, angoissante et pas du tout épanouissante. La bulle que je nous avais crée m’avait explosé en pleine figure le jour ou j’ai laissé mon bébé dormir paisiblement pendant que je me dirigeais vers mon travail (que je n’aimais pas – mais ça c’est une autre histoire …).
Je n’avais pas vraiment le choix (même si au final on a toujours le choix comme on dit). Il fallait faire rentrer de l’argent. Il fallait aussi que je me détache un peu de mon bébé. Quand il est né une relation très forte s’est crée entre nous. Impossible de le laisser, de ne pas être avec lui en continu. Sortir sans lui m’angoissais. J’avais besoin d’être avec lui constamment. ( Chose que je n’aie pas ressenti pour bébé luciole – mais ça c’est une autre histoire …).
Nous avons eu la chance de pouvoir garder Mister A avec nous sans lui imposer les horaires parfois contraignantes et dures de nos travails respectifs. Moi travaillant le matin. Le papa l’après-midi. Nous nous sommes ainsi relayés et occupés de lui pendant 16 mois. 16 mois à se priver sur certaines choses matériels mais 16 mois avec lui. À 16 mois il a donc commencé la crèche.
J’ai continué de travailler seulement le matin et passer mes après-midis avec lui. J’ai adoré ce rythme. Pouvoir avoir du « temps pour moi » et un semblant de vie sociale le matin au travail. Pouvoir avoir du temps de qualité avec lui l’après-midi. Tout le monde était content. J’ai vraiment pu profiter des 2 ans 1/2 de vie de mon Mister A.
Quand je suis tombée enceinte nous avons gardé ce rythme et c’est seulement à la naissance de bébé luciole que Mister A a commencé la crèche toute la journée. Je l’emmenais entre 9h et 10h pour le récupérer entre 16h et 17h. J’ai essayé de les garder les deux à la maison mais impossible.
Au final j’aurais fini par complètement craquer. Mieux valait ne pas imposer ma fatigue de nouvelle maman à mon Mister A.
Au final il adorait la crèche et ses copains. Tout le monde encore une fois s’est retrouvé dans ce rythme à la cool .
Je ne suis pas une carriériste. Je ne suis pas ambitieuse. Je ne rêve pas forcément d’un travail palpitant et qui me ferait faire ce que j’aime vraiment (quoi que). Je fais partie de ces personnes qui privilégies la vie de famille. Ceux qui préfère consacrer du temps à leurs enfants en aillant parfois tendance à s’oublier
Mais en même temps j’ai du mal à penser que rester à la maison sans travailler me convienne. J’ai besoin de gagner de l’argent et de me prouver que je suis capable de faire des choses pour moi. Je ne sais pas de quoi demain est fait. Pour le moment je veille sur mes petits telle une louve. J’essaye de les occuper, de leur trouver des chouettes activités et de leur concocter des bons petits plats, et j’aime ça ! Je prends du temps pour eux, avec eux en leur donnant tout ce que je peux. Parfois je me rends compte de la chance que j’aie de pouvoir les voir grandir, d’observer leurs sourires, ces petites choses qu’ils m’offrent pour la premières fois. Tous ces moments sont à moi, à nous. Je me réjouis d’être la, de les voir grandir.
Parfois je suis fatiguée. J’ai l’impression de ne pas souffler, de ne plus pouvoir respirer, d’être trop présente et de ne plus arriver à les supporter. Une sieste trop courte, un ultime caprice, un pleure de trop. C’est dure.
Parfois je pense à ce travail que je n’aie pas. À ces capacités que j’ai mais que je n’exploite pas. À ses choses que je pourrais faire mais que je n’ose pas.
Et puis parfois je pense à cette vie que j’aurai sans eux. Plus de voyages, de découverte de passion ?
J’ai l’impression que l’on ne se contente jamais de ce que l’on a. Qu’on cherche toujours à savoir ce que serait notre vie si …
Quand je travaillais je ne pensais qu’à ne plus avoir à le faire. Maintenant que je suis à la maison j’ai parfois l’impression de ne plus servir à rien. Ils vont grandir, partiront feront leur vie. Mais la mienne ? Qu’en sera-t’elle ?
Je sais que la situation est provisoire et que pour le moment c’est la mieux adaptée à notre situation.
Je sais que beaucoup de mamans rêveraient d’être à ma place. D’autres moins.
Ce que j’ai compris de ces quelques mois c’est que j’aime mes bébés, j’aime les voir grandir mais je ne suis pas faite pour être mère au foyer à long terme.
J’admire ces mamans qui le font par choix mais aussi par nécessité. Être maman au foyer c’est merveilleux pour plein de raisons, avant tout celle de pouvoir voir son enfant grandir. Ça n’a pas de prix certes mais c’est un vrai travail qui n’a pas de pause ou de week-end et qui n’est parfois pas très reconnu et compris aux yeux des autres … Hélas.
13 commentaires
Coucou….Tu viens de dire exactement tout ce que je ressens en ce moment…
J’ai un garçon de 3 ans 1/2 que je n’ai jamais fait gardé, qui n’est jamais allé à la crèche (faute de place car il faut un boulot pour ça…) & une poupée de 9 mois…
Donc ça fait presque 4 ans que je suis maman au foyer… Et je crois que je sature parfois comme toi…
Je sais la chance que l’on a de pouvoir être à la maison, mais y’a des jours, des semaines, où j’aimerai refourguer mon « boulot » aux autres, à rester continuellement à la maison. A ne sortir dehors qu’une fois par semaine, à être épuisée, à courir partout, penser à tout & tout gérer…
Se sentir étouffée, et avoir un besoin profond d’utilité, de quitter le nid pour ne penser qu’à soi… Et faire le rôle de mère au foyer, c’est dégradant, on se sent inutile & mon conjoint ne comprend pas trop pourquoi les raisons de cet appel à l’aide…
Une frustration… On ne regrette pas ses enfants, on regrette de s’être trop oubliée à leur profit… Et en plus, je suis certaine que mes enfants plus tard, me jetteront à la gueule que j’étais trop sur eux, que je les étouffais alors, que je ne faisais que les éduquer…
Et quand ils partiront, que ferais-je ? Je serai foutue, je ne serai qu’une vieille branche morte…et j’aurai perdu toute confiance en moi…
De toute manière, je ne sais rien faire, je ne sais qu’être mère…
bonjour ,je suis devenue accro a ton blog, j’aime beaucoup te lire. j’ai eu une expérience un peu diffiérente de la sienne. je suis femme au foyer depuis 5 ans maintenant. avant de me marier j’avais un boutot stable, bien rémunéré mais trop fatiguant, avec des horraires de dingues.parfois les week end et beaucoup la nuit aussi. je dormais mal, je mangais mal et j’etais trop stressée tout le temps avec des yeux cernées. j’ai ténue le coup apres mon mariage car meme si le poste été bien payé quand meme. puis je suis tombe enceinte, et le pire est arrivé j’ai perdu le bébé a 5 mois de grossesse. j’ai beaucoup souffert moralement et je me suis culpabilisé de n’avoir pas eu le courage de démissionner ou changer de boulot. suite a cette expérience douleureuse, j’ai décidé avec mon mari de quitter ce boulot. rester un peu a la maison, bien manger, me reposer et envisager une nouvelle grossesse. quelques mois plus tard je suis tombée enceinte a nouveau et j’ai juré de faire de mon mieux pour que cela marche bien. dpeuis ma fille est née en parfaite santé. je me suis occupée d’elle pendant 3 ans et demi, et je l’ai mis a cet age la a l’ecole maternelle la matinée. je la recupere l’apres midi pour qu’elle mange et fait sa sieste a la maison. je vais etre sincere avec toi, ces 5 dernieres années ou je suis femme et mere au foyer sont les plus belles années de ma vie. meme si je me sentais parfois isolée car dans un pays étranger loin de ma famille et repère. mais on ne peut pas tout avoir dans la vie il faut savoir ce qu’on veut. bien sure je ne critique jamais les mamans qui travaille a l’extérieur, c’est leur choix, car eles doivent bien bosser pour faire vivre leur enfants et y’e na celles qui ont besoin de ca pour garder leurs carrière, avoir une retraite, une vie sociale…etc mais moi j’ai fait ce choix pour me consacrer entierement a mon enfant, j’aime m’occuper de ma maison, cuisiner, passer du temps avec ma fille et la voir grandir. je ne sais pas ce que l’avenir nous réserve, si y’a pas un 2 eme enfants dans les années a venir je vais peut etre recommencer de travailler. mais pour le moment j’aime ma ie comme ca. bisous, bon courage.
Oui, comme tu dis…hélas! Je trouve ça merveilleux de pouvoir s’occuper pleinement de ses enfants même si c’est parfois difficile. Les gens ne comprennent pas qu’on puisse être fatigué car on ne « travaille » pas. Quoi, des fois tu en as marre de t’occuper du linge? Mais tu n’as que ça à faire! Ben oui…évidemment. Depuis quelques semaines, nous sommes brouillés avec mes beaux – parents car j’élève soi-disant mal ma fille de 3 ans. Et puis, je pourrai bouger mon cul et aller travailler pendant que mon mari va se crever le cul…et puis, vu que je ne travaille pas, je pourrai au moins bien élever mes enfants! Voilà certaines des choses que j’ai pu entendre… Mais bon, normalement, en Septembre, je reprends le chemin du travail! Financièrement, ça devient dur…ma grande va à l’école donc ça va mais je vais devoir laisser ma petite de 6 mois…snif.
Comme toi, je ne me vois pas à la maison tout le temps mais j’aurai aimé jusqu’à l’entrée à l’école de la deuxième au moins. C’est ce que tu comptes faire à peu près? En tout cas, continue de profiter d’eux à fond et je compatis pour les moments plus durs de la journée. Mais un sourire et ça repart. :)
J’aime beaucoup ton article, et je m’y retrouve un peu, beaucoup… j’aimerai comme toi pouvoir me passer de travailler. Je suis quand même à 80% et j’ai le mercredi avec les 2. Olivia ne va pas à l’école le matin pour qu’on soit tous les 3 toute la journée. en maternelle les enseignants sont beaucoup plus souple par rapport aux rythmes scolaires de nos petits bouts. profites bien bisous
Bonjour, alors là MERCI tout plein pour cet article!! J’ai tellement de mal à trouver des mamans qui comme moi ont fait le choix d’arrêter de travailler pour s’occuper de leur bébé. La plupart des gens autour de moi ont du mal à comprendre mon choix car je travaillais depuis 10 ans dans le secteur bancaire dans un paradis fiscal (avec bien sûr le salaire qui va avec) et j’ai démissionné pour rester près de ma puce sans aucune contrepartie financière et avec la quasi certitude que je ne retravaillerai pas dans ce milieu quand elle ira à l’école. J’avais envisagé de travailler à mi-temps mais c’est très mal vu ici donc on m’a tout refusé (même le 95% est refusé!) et je ne me voyais pas laisser ma fille en crèche de 7h à 19h (et travaillant hors de France, le coût de la crèche ou nounou avoisine les 2000€ mensuels pour ces horaires) Mon mari et moi avons eu notre fille par miracle au bout de 4 ans de traitements médicaux et j’aurais eu l’impression de manquer toutes ses premières fois, de ne pas être là quand elle aurait eu besoin de moi. C
Bonjour, je suis très contente de lire ton article, je suis ton blog depuis quelque temps et j’approuve totalement ton choix. J’ai mis 4 ans pour avoir ma fille et quand j’étais enceinte je pensais travailler à mi-temps. Mais c’est très mal vu dans mon secteur où même les 95% sont refusés. Je travaille dans le secteur bancaire dans un paradis fiscal, avec le salaire qui va avec mais les horaires de travail aussi… Et je me voyais mal laisser ma fille au bout de 6 mois non stop avec elle, chez une nounou de 7h à 19h, et manquer ses 1e fois, ne pas être là quand elle aurait eu besoin de sa maman. J’aurais eu l’impression de l’abandonner, et je ne me sentais pas capable de tenir physiquement, jongler entre les horaires, le boulot hyper stressant, et la 2e journée de travail à la maison au retour (mon mari travaille dans le même secteur avec des plages horaires encore plus longues) Cela aurait été au détriment de notre vie de famille, tout aurait été vite vite vite le bain les courses le repas (fini les plats de maman, les petits pots auraient été + rapides à préparer) les jeux ensemble les balades… plus le temps de rien faire, ou alors tout caser le samedi et le dimanche et sur-stimuler ma fille pour en faire un maximum en 2 jours… Certes j’ai fait une croix sur mon salaire et ma carrière, j’ai démissionné après 10 ans sans aucune contrepartie financière, mais mon mari et moi avons une philosophie de vie non matérialiste donc nous nous contentons de peu par rapport à notre entourage. Je préfère rester chez moi et entendre ma fille dire maman que regarder dehors, voir les décapotables et les piscines de mes voisins dont les enfants sont chez les gd-parents ou à la crèche jusque parfois 22h (oui ça existe)
Le plus dur a été de me sentir « dépendante » de mon mari financièrement (quoiqu’en travaillant à l’étranger la nounou coûterait 2000€ par mois avec mes horaires) mais lui aussi préfère que ma fille grandisse avec moi jusqu’à l’âge de l’école (où je chercherai peut-être un petit travail en France)
La puce et moi faisons plein de choses ensemble, nous sortons beaucoup, je lui fais découvrir le monde à son rythme et à 15 mois c’est déjà une grande fille!
Depuis peu elle va chez une nounou 1x par semaine pour qu’elle fasse des activités sans que je sois 24h/24 avec elle, et l’habituer vers l’autonomie et elle adore. Elle apprend d’autres règles, voit d’autres enfants, des animaux et peut sortir dans le jardin.
J’ai eu beaucoup de mal à assumer mon choix (surtout dans les moments difficiles où la petite hurle toute la journée et fait des caprices) mais maintenant je me sens totalement épanouie dans ma vie de maman et même impatiente de reprendre mes traitements pour faire un 2e enfant. Je ne sais pas ce que l’avenir me réserve quand ma fille ira à l’école mais pour le moment j’ai trouvé ma voie.
Bonne continuation avec Mister A et petite Luciole
Moi aussi j’ai lâché mon job depuis 5 ans 1/2, reprendre le boulot et laisser mon bébé m’était impossible. Depuis j’en ai eu un 2ème qui a 3 ans maintenant…
Je le vis très bien « socialement » parce que je n’ai jamais considéré que mon job me définissais (je déteste d’ailleurs cette question « tu fais quoi dans la vie ? » qui signifie qu’on fait un boulot rémunéré et rien d’autre… moi dans la vie je fais un millier de choses). Je me fous donc du regard des autres. Le fait que ma mère était maman au foyer, ma belle-mère aussi, beaucoup des mamans de mes copines d’enfance également, a du faciliter mon choix de ce point de vue là. Je n’ai jamais eu l’image que la norme pour une femme était d’avoir un emploi et je me moque des critiques et des gens qui pensent qu’on ne fait rien chez soi (et bizarrement je n’en croise pas ou alors ça me passe tellement au-dessus que je m’en rends pas compte).
Je fais plein de choses : j’ai un blog, je couds, je bricole, je gère l’intendance de ma famille, je m’occupe de mes enfants. Je suis bien plus utile là, à veiller au bien-être de mes loulous, que dans mon job salarié.
J’ai réussi à entretenir une nouvelle vie sociale grâce à des lieux de rencontres entre parents, ou avec des ass’ mat. On sortait tous les jours avec mes garçons : bébégym, ludothèque, médiathèque, LAEP… Et même si les conversations tournent généralement autour des bébés, ça me suffisait.
Par contre, en effet, ce qui est dur c’est de devoir gérer les enfants en continu. Dur émotionnellement quand ils sont petits et dépendants. Quand t’as l’impression de ne pas avoir une minute à toi. Là, il vaut mieux avoir un conjoint compréhensif qui prenne le relai quand il est là.
Mais je me suis toujours demandé si c’était mieux quand on bossait et qu’on rentrait fatiguée d’un taf qu’on apprécie moyennement et qu’il fallait donner son attention à 100% à des enfants fatigués de leur journée aussi.
Enfin, le fond du problème c’est sûrement que, comme toutes les mamans, on s’en demande trop et on s’oublie carrément. Peut-être encore plus quand on est mère au foyer parce qu’on estime que c’est notre job à plein temps donc il devrait être parfaitement réussi.
Je pense que sans la pression de la société sur la nécessité d’avoir un travail pour exister, sur le rôle de mère parfaite qu’on s’attend que l’on joue et l’isolement dans lequel on peut être mise quand on reste en dehors de la vie professionnelle classique, ce serait déjà bien plus facile !
Moi j’ai choisi de reprendre le boulot en septembre, fin de congé parental oblige, parce que j’ai choisi la sécurité financière. Mais avoir passé ces 5 années chez moi avec des revenus diminués m’a prouvé que c’était possible pour moi de gagner moins et d’être heureuse sans vie de salariée quotidienne… Et je prépare donc un autre projet professionnel, en solo… Je n’aurais jamais osé y penser il y a 5 ans 1/2 ;)
Je suis mère au foyer depuis 8 ans. J’ai 2 enfants de 7 et 2 ans et demi. Toutes les questions que tu te poses et les états d’âme que tu as je les ai eus !! Voilà où j’en suis. Après avoir testé l’an dernier un boulot différent de ce que je faisais avant, je viens de trouver un poste de ce que je faisais avant. Je voulais changer car je travaille avec des enfants et ayant désormais les miens j’aurais bien changé d’air. Mais ça n’a pas convenu du tout. Me voilà donc en poste pour 1 ou 2 ans en tant qu’auxiliaire de vie scolaire auprès d’enfants handicapés. Je suis très contente et soulagée car les horaires sont tops (je bosse 3 jours et demi par semaine) et l’équipe petite et soudée. Bref le pied !! Bon je réfléchis à après (on ne peut pas dépasser 2 ans)… Et là je ne sais pas. depuis 8 ans j’ai eu plein d’idées. Pour le moment je m’intéresse à Praticienne bien-être pour bébés et femmes enceintes. J’aime l’idée de travailler autour de la maternité. D’ici-là je changerai peut-être d’avis. Durant mon congé parental je suis tombée amoureuse du scrapbooking et si je peux en vivre ce serait juste idéal… On verra. Ce qui compte c’est de trouver le juste équilibre entre vie de famille et professionnelle.
J’ai tellement l’impression de lire mon histoire !!!
Coucou !
Comme vous toutes, j’ai fait le choix d’être maman au foyer pour élever mes deux filles pendant 3 ans.
En vous lisant, je me rends compte que je devrais témoigner sur mon expérience.
En fait, c’est fou de voir que si nos vies avant d’avoir des enfants étaient différentes, au final nous passons par les mêmes étapes pendant la période de congé parental…
Comme vous je suis passée (et passe toujours) par des phases de remise en question de mes choix de vie : ai-je bien fait de prendre du parental ? est-ce vraiment la meilleure manière d’élever mes enfants ? que va-t-il se passer quand je reprendrais le boulot ? …
Je vais rédiger un billet sur mon blog à ce sujet du coup !
ici, on a fait le choix (principalement moi) de devenir maman au foyer alors que j’avais un poste à Responsabilités.
Pour ma part, je n’arrivais pas à concevoir de ne pas être présente lors de leurs 1er sourires, 1er pas, 1er tout quoi…
on a fait des calculs, on n’y gagnait pas tant que ça financièrement si je travaillais… alors voilà, depuis + de 2 ans je suis maman qu foyer de 2 enfants (un de 26 mois et l’une de 6 mois;-) )
Je ne regrette qu’une chose : la vie sociale… cela me manque… j’ai cette impression de n’être réduite qu’au rôle de maman… j’ai un peu enchainée aussi ;-)
Je respecte les 2 choix… soit d’être maman au foyer, soit reprendre le travail.
Je rêve d’être mère au foyer mais financièrement c’est impossible… J’ai repris le travail quand mon fils avait 4 mois et demi, mais seulement à 75%. Je reprends début septembre à temps plein, mon loulou va aller à la crèche. J’ai le moral dans les chaussettes et j’appréhende mais j’essaie de ne pas donner mon angoisse à mon bébé.
Je me retrouve tellement dans ton texte mais pour des raisons différentes. Je pensais pouvoir retrouver du boulot en septembre une fois que Melle K serait à l’école mais étant enceinte ça se complique fortement et ça repousse de quelques mois.
Même si cette situation me pèse parfois je me dis que ça aura été une superbe expérience de pouvoir rester avec ma petite puce.
Belle journée
Marine