Mister A est un bébé né à terme. Après 9 jolis mois. Un accouchement long et peu douloureux.
Un beau bébé tout rond.
Tout zen.
Il en a fallut du temps avant d’ entendre ses premiers pleures. Il miaulait. On ne l’entendait que très peu. Bref un poupon bien dans sa peau.
Vous l’aurez compris ça n’est pas le cas du tout pour bébé luciole.
Il est né avec 3 bonnes semaines d’avance. Après 8 mois de stress et de contractions. On est venu le déloger de son doux cocoon pour une sortie rapide et douloureuse. Il a passé les 2 premières semaines de sa vie à dormir profondément et n’importe ou.
Cependant il hurlait très fort pour le change ou le bain et petit à petit il s’est éveillé et à commencé à beaucoup pleurer si il n’était pas au sein ou endormi profondément – dans mes bras –
Depuis ce moment bébé luciole ne s’est quasi plus jamais endormi ailleurs. Le berceau sert de table de chevet et le transat s’est fondu dans le décor. Mes seins sont devenus une tétine, un réconfort pour lui autant qu’un moyen de le nourrir.
Bébé luciole est intense. Il pleure fort et longtemps pour des raisons qui me sont parfois inconnues.
Émotionnellement c’est dure. Je redoutais d’avoir un bébé comme lui après avoir eu un Mister A si tranquille. Du moins dans mes souvenirs il l’était car on à toujours tendance à idéaliser.
Je pleure souvent en duo avec lui. Je le sers fort contre moi pour le rassurer. Pour lui montrer que je suis la. Toujours pour lui. Je lui offre le sein à la demande. Je colle mon front et mon nez contre les siens et nous respirons ensemble. Il était au paradis dans mon ventre. J’ai l’impression qu’il se sent en enfer ici.
C’est dure de profiter.
Quand il dort je n’ai qu’une peur c’est qu’il se réveille car je sais que s’en suivra des pleures.
Parfois il nous montre que lui aussi peut-être un bébé zen et nous savourons et profitons à fond.
Mon allié le papa. Toujours serein qui a accepté avec le sourire que son tout petit refuse plusieurs semaines de suite d’être dans ses bras. Seule maman pouvant le calmer. Il positive pour deux. Me rassure et me réconforte car croyez moi j’ai souvent l’impression de tout faire de travers et d’être une mauvaise mère.
Depuis 1 bonne semaine il arrive enfin à s’apaiser dans les bras de papa et de quelques personnes. Il s’est endormi quelques fois dans son transat et j’ai réussi à m’éclipser du lit sans le réveiller.
Mais ça n’est pas encore gagné. Petit à petit on y arrivera, à apaiser ce beau bébé et à le faire sentir chez lui, aimé, rassuré.
Car le plus dure c’est le manque de temps pour moi et mister A. Mais aussi les moments où je suis seule avec les deux et que d’une minutes à l’autre tout dérape. Ça pleure de partout et je n’ai alors qu’une envie partir. Hurler. Pleurer.
Les gens. Ceux qui mettent en cause mon allaitement. Ceux qui pensent qu’un bon biberon de lait en poudre rendrait notre poupon silencieux et dormeur. Ceux qui pensent que mon lait ne le cale pas, ne le nourrit pas. L’allaitement ? Et bien heureusement qu’il est là et bien mis en place car comment je ferai sans ça pour le calmer et l’apaiser ?
Mais le plus dure c’est aussi les remarques du genre mais comment tu fais ? Je pourrais pas moi à ta place …
Je fais comme je peux du mieux que je peux. Il est comme il est et j’essaye de l’accepter ainsi.
Ce qui est sur c’est que ce bébé tel qu’il soit je l’ai dans la peau et que l’amour que je ressens pour lui est aussi fort et puissant que celui que je ressens pour son frère.
Que malgré ses pleures il y a aussi des moments où il sourit l’air si heureux. Des moments ou calme près de moi il me regarde et me cherche de ses yeux si noirs, si profonds. Il est si beau mon bébé Luciole.
Et puis ces moments ou il dort contre moi tout apaisé et qu’au lieu d’en faire autant je le regarde dormir encore et toujours en me disant que j’ai tout de même une chance extraordinaire d’être maman pour la seconde fois.
C’est dure mais nous sommes heureux et pour rien au monde je le changerai ce bébé luciole aux besoins si intenses.
31 commentaires
C est un beau témoignage pour les mamans qui culpabilisent de trop allaiter de faire du cododo et qui subissent les remarques des autres! Mon premier a Bcp pleuré, à 3-4 mois surtt, peut être qu il avait un peu faim qd meme. J ai repris le boulo, passage en mixte mais la nuit allaitement et il avait besoin de moi. C est sur les nuits étaient dures parfois, coupées mais le lien est la l allaitement l apaisait qd même. Pour le deuxième je ferais pareil si il faut. Il est ds mes bras il a 15 jours je suis heureuse de l avoir contre moi (et même la voiture ne le calme pas). Je penserais à cet article dans les moments de fatigue et difficiles. Merci
Un magnifique témoignage. Mon tout petit était pareil. A un an il est toujours très intense. Je nai pas deux enfants mais je pense connaitre une petite partie de ton desarroi. Courage <3
Courage, j’ai eu un peu la même expérience avec ma petite souris. Je devais toujours l’avoir contre moi, le portage m’a beaucoup aidé, le peau à peau aussi. Le papa fait du peau à peau aussi avec elle pour la rassurer quand je dois m’absenter. J’ai, de plus, repris le travail alors qu’elle n’avait que 3 semaines, mais j’ai pu, la plupart du temps travailler à domicile, avec la souris dans l’écharpe de portage.
J’ai eu droit à tous les commentaires, sur l allaitement et le biberon, sur le fait qu’il le fallait pas trop la porter pour ne pas qu’elle s’habitue, le cododo c’est MAAAAAAL et j’en passe….mais maintenant, à 5 mois, la souris est épanouie, elle a eu tous l’amour et l’assurance que j’ai pu lui donné quand elle en avait besoin. Je l’allaite toujours, elle dort encore avec nous la moitié de la nuit mais la journée elle va chez la nounou et c’est un rayon de bonne humeur et de sourires.
Alors, courage, et n’écoute pas les réflexions des gens!
Merci pour ce témoignage qui m’a fait verser une larme tellement il exprime ce que nous vivons actuellement avec bébé 2.. Des moments difficiles qui nous mettent les nerfs à rude épreuve, ce sentiment de ne plus savoir faire, de ne pas le comprendre. Ce paradoxe énorme entre les temps de crise et les moments de calme. Cet assenceur émotionnel quotidien. Mais cet amour qui lui reste intense et intact. Et pour les médisants le miens est au biberon suite à un allaitement difficile et rien n’a changé!
Encore un grand merci
Dis toi bien une chose et une seule ma belle, quoi que tu entendes comme commentaires des gens, quoi qu’ils te racontent comme « conneries », ou comme « conseil », ou comme encouragement…. la seule et unique maman de ce petit loulou Luciole c’estt toi! donc tu es la personne la mieux placée AU MONDE pour s’occuper de ce petit loulou. Quasi ex-aeco avec Papa évidemment :-)
Donc tu fais de ton mieux certes, mais tu sais quoi!!! ce que tu fais c’est LE MIEUX qui existe pour Bébé Luciole… y’a pas mieux que Maman, même si Maman n’est pas sûre de toujours faire bien.
Bon courage pour tout, je t’envoie des gros gros bisous de ma Belgique adoptive. Merci d’avoir pris le temps de nous donner des nouvelles!
PS: Tant pis… profite même des pleurs et des moments ou t’as envie de hurler dans un oreiller, je me rends compte que même ceux-là on les idéalise quand c’est fini… gros bisous
Je me retrouve vraiment dans ton temoignage. Pour ma première on a vecu l’enfer et ca, personne ne voulait l’entendre car une naissance c’est pas sensé être ca. j’ai mis 1 an à m’en remettre alors quand j’ai attendue la deuxième j’ai passé ma grossesse à angoisser. Je connais aujourd’hui un bébé zen : j’ai l’impression d’avoir plus de temps à lui consacrer, être moins dans l’urgence.. c’est un peu injuste mais c’est la vie…
Courage !
C’est juste le temps que tout se mette en place, ça ira mieux après.
Des bisous !!
Coucou, très beau témoignage. Pour ma part, chaton était tres demandeur de sa maman aussi. L’homéopathie et l’ethiopathe nous a aidé a ce que chaton accepte en douceur se monde de brute. Et je suis devenu une maman plus apaisée.
Il en a de la chance ce petit bébé, d’avoir une maman si compréhensive qui lui donne ce dont il a besoin :)
J’ai l’impression de me retrouver quelques mois plus tôt… Je t’envoie pleins de courage et de sommeil, je suis passée par la, mais ça s’arrange forcément. Tu es une mère merveilleuse, penses y des que ça ne va pas. Bisous Stéph
Plein de courage à vous 4. Ca ira bientôt mieux <3
Merci de nous faire partager ça, comme tu le dis si bien il a 3 semaines d’avance et compense peut-être en étant fusionnel avec toi pour rattraper cette avance. L’allaitement est souvent ce qui calme au contraire, alors j’espère que tu tiendras le coup face aux remarques débiles de calmer un bébé avec un biberon de farine. Il a surtout besoin de ta présence, de ton odeur et tu le fais parfaitement bien. Petit à petit il va se calmer et comprendre que tu restes là quoiqu’il arrive. Bisous à tous les 4
J’ai connu une situation un peu similaire avec mon 3ème enfant, je l’ai allaité 18mois pour essayer de calmer ses angoisses…. En fait, le mien à des TED donc c’est particulier… Une amie a connu la même chose avec le sien qui avait des reflux gastro-oesophagien… Il y a une raison à ses pleurs et quand vous l’aurez trouvé vous aurez un début de solution.
C’est absolument épuisant d’élever un enfant aussi demandeur. Les gens n’ont aucune empathie la plupart du temps. Mais il y a des lieux d’écoute pour parents, et surement un médecin, thérapeute, ostéopathe ou autre qui pourra vous aider.
Si je peux te donner un conseil c’est d’en parler (comme tu viens de le faire), d’expliquer. Le nombre de fois ou des gens de ma famille, des amies m’ont dit « Je n’aurai jamais imaginer ce que tu vis, tu es courageuse, j’ai envie de t’aider » après une discussion ou une énorme crise de mon fils.
Courage!
Mon fils a huit ans, il a toujours de gros besoins d’attention et d’amour et il prend encore 80% de mon temps, mais c’est une des meilleures choses de ma vie. Les enfants « difficiles » sont des accélérateurs d’apprentissage de la vie, et des développeurs d’amour.
Je t’envoie plein de bisous et bravo pour ton allaitement et fuck les cons !
Ton bébé Luciole est vraisemblablement un BABI. N’écoute pas les autres et leurs remarques…. Fais toi confiance et tous les 2 vous allez vous apprivoisez et apprendre à vivre ensemble, à communiquer et à vous comprendre. Ce jour arrivera. Parfois c’est un peu plus long que pour d’autres ( Mister A en l’occurrence). Tu es une bonne maman, tu l’aimes et tout ça il le sait
J’ai l’impression de me lire… Ma Lapinette commence à aller mieux à l’aube de son premier anniversaire, son autonomie lui fait du bien, nous fait du bien !
J’aurais pu l’écrire, vraiment ! Il m’arrive encore d’être désemparer, 8 mois après, à me demander « pourquoi on a fait un deuxième enfant », il m’arrive encore souvent de pleurer, de craquer avec. Quand bébé hurle et que la plus grande s’y met aussi, parce que je ne m’occupe plus assez d’elle, pas autant qu’elle le voudrait, que tout les deux, ils hurlent.
Pour mon premier bébé, j’étais sereine, je me sentais bien, je savais ce que je devais faire, depuis l’arrivée de mon deuxième, dès le moment où il a été conçu, je n’étais plus sûre de rien.
On met aussi en cause mon allaitement, parce que ma première n’a pas été allaité « si longtemps », on me dit que j’en fais un bébé à sa maman, que c’est de ma faute, s’il ne dort pas, s’il pleure, s’il ne veut que moi. Pourtant, ça a été comme ça dès ses premières heures de vie. Et comme toi, je suis heureuse d’avoir ce lien, qui me permet de souffler un peu, en le posant contre moi, le sein en bouche, le voir s’apaiser …
Comme je te comprends… Les premiers mois de vie de mon bouchon ont été terribles… très souffrants… épuisants… Il ne dormait jamais, pleurait énormément, se réveillait toutes les 40 minutes la nuit… Je l’ai porté, énormément, presque H24 pendant 3 mois…
On a aussi mis en cause mon allaitement, le fait de ne pas le laisser pleurer, de dormir avec lui etc etc
Mais le temps m’a fait comprendre que certains enfants ont simplement des besoins plus intenses… c’est dur, c’est épuisant, mais ils ont leur personnalité… et la société voudrait trop qu’on les moule dans une case, car c’est connu c’est au parent de « façonner » son bébé…
Ca m’a révolté, ça m’a fait culpabiliser, pleurer… jusqu’au jour où j’ai lâché prise, aux portes de la dépression… J’ai fermé mes oreilles, j’ai décidé de juste me faire confiance, malgré la fatigue, malgré l’épuisement…
Jusqu’à ses 6 mois ça a été très dur… et puis dès qu’il a su bouger, rouler, ramper, c’est devenu un bébé « calme », il ne pleurait quasiment plus, sauf souci ou besoin de câlins (c’était différent d’avant où je ne comprenais pas pourquoi il pleurait autant, tout le temps)… il jouait, me laissait le temps de prendre une douche…
Le sommeil est resté problématique… réveils toutes les heures jusqu’à ses 13 mois, et depuis c’est 3-4 fois par nuit… Oui il a 21 mois, ne fait pas ses nuits, mais comme dit mon docteur que j’adore, ça n’a rien d’anormal, c’est ainsi, 15% des enfants ne font leurs nuits qu’entre 3 et 5 ans.
C’est épuisant certes, mais quand je vois le petit garçon sociable, souriant, rieur, qu’il est devenu, je ne regrette pas d’avoir été à 300% à son écoute. Après je n’en ai qu’un, aurais-je tenu si ça avait été le 2e? sûrement, je n’aurais pas eu le choix, mais sans doute plus difficilement…
Je t’envoie beaucoup d’ondes positives, entoure toi de personnes bienveillantes, qui sauront t’écouter sans te conseiller sans cesse (leur intention est de t’aider bien sûr, mais les conseils non sollicités sont souvent lourds à porter) <3
Courage!
ta luciole me rappelle mon fiston qui a l’air d’avoir un jumelage avec le bébé de maman mamouth…. courage , tu fais surtout de ton mieux et c’est le plus important. laisse les gens parler et faites vous confiance. ce départ balbutiant ne l’empêchera aucunement de devenir un petit garçon bien dans les chaussons. n’en doute pas!
Aaaahh oui les fameuses phrases sur l allaitement et le portage que du bonheur … Bon courage peut être as tu un petit babi ou bébé au besoin intense ou avec eux tout est plus intense les joies comme les peines. Bon courage et n écoutes personne tu fais ce qu’il faut même quand tu doutes et dieu sait qu’ on doute
Ma belle, je compatis à 200%. Nos grands sont pareils .. Et nos petits se ressemblent ! L’arrivée de la Mini à ete une véritable tornade et les soirées seules avec les 2 qui pleurent ou javais envie de hurler et de partir … Jai trop connu pour ne pas comprendre.
Mais comme tu le sais le temps passe finalement bien vite, et ce bébé va se calmer, la petite famille que vous êtes va mûrir et le calme retrouvera sa place
Des tonnes de bisous <3
Bel article. Ne te décourage pas. Tu es une maman formidable qui écoute son fils et qui fait en fonction de lui. N’écoute pas trop ces commentaires qui te disent de faire comme ceci ou comme cela. Personne ne sait mieux que toi écouter et comprendre ton enfant. Ces moments sont des moments à la fois difficile et constructeurs. On ne sait pas toujours ce qui se passe pour nos enfants mais le principal est d’être là. Et ces gens qui disent qu’il ne pourrait pas faire comme toi, sont des gens qui devraient apprendre à ouvrir plus grand leur coeur. Je suis de tout coeur avec toi même si je ne te connais pas comme je suis de tout coeur avec tous ces mamans qui font de leur mieux et qu’on juge parfois trop facilement au lieu de les soutenir.
Comme je me retrouve dans ton récit!
Notre bébé 1 était aussi calme et facile que ton mister A et notre nounoute est comme ton bébé luciole!
Une chose m a bien aide avec elle. Dormir avec un mange pendant une semaine. Se le mettre un peu sur le seins , s essuyer la bouche avc et les aisselles ( désolé pour les détails….) on lui étais ensuite sur la tête pour qu elle se calme avec l Oder de maman. Elle a maintenant 4 mois e. S endort quel dans son lit avc ce chiffon sur la tête …
En attendant je t envoie beaucoup de courage . Plus il grandissent et plus ça va.. Mais c est sur que c est dur.
Ma sage femme m avait donné une phrase qui m aide encore aujourd’hui : »je fais de mon mieux dans le respect de moi même et le reste appartient a la vie.. »
Un lange … Pas un mange désolé
Je ne vais pas te répéter ce que d’autres ont déjà dit plus haut…
Je n’en ai qu’un mais j’ai vécu un peu la même chose!
Que des micros siestes, cododo, portage a gogo… Marcher un livre à la main pour qu il ne se réveille pas… Encaisser les remarques par rapport à l’allaitement… Je me suis même dit que je n’en aurais jamais un 2ème…
Bref! Plein de soutien, de compassion et de tendresse pour vous! Bel allaitement! Tiens bon!
C’est l’une de mes craintes à l’arrivée de bb2 car Minipuce était un bébé très zen « facile à vivre » et comme on le dit bien et je le sais que tous les bébés sont différents et ils sont tous des besoins différents. J’espère pouvoir gérer aussi si cela devait arriver et je t’envoie plein de soutien et de courage en tout cas tu fait le meilleur choix pour ton bébé et toi seule sait de quoi il a besoin
Bisous
Ton article me parle. Misha était une petite fille « facile à vivre »,c ‘est ce que je disais à tout le monde. Elle était calme, pleurait et se calmait facilement.
Puis j’ai découvert tout autre chose avec Manolo: un petit loulou qui pleure beaucoup, qui se calme difficilement dans les bras, souvent au sein et surtout en portage. C’est ce qui me sauve mais je l’ai la moitié de la journée en portage au moins!
Je comprends ta fatigue, tes pleurs… Je te souhaite beaucoup de courage et surtout de repos <3
Je me suis arrêtée sur ton article, qui me parle beaucoup ;)
J’ai eu deux bébés dits « aux besoins intenses », c’est usant, culpabilisant, parfois déprimant…
Ma grande fille avait en parallèle un reflux que nous n’avons pas remarqué immédiatement, mais ma fille, elle savait qu’elle allait avoir mal sur le dos dans son lit. La position relevée l’aidait naturellement. Boire au sein en permanence atténuait la douleur.
Ma deuxième a toujours eu besoin de ma présence depuis qu’elle est née. C’est tout. Et maintenant que la fatigue est partie et que ma fille a grandit, je me dis que je suis une de ces mamans qui aura vu, vécu tous les premiers moments de son enfant, le sommeil, les rêves, les mimiques, les ronflements tout mignons ^^ et ca n’a pas de prix… Je pense que cette proximité construit une relation unique avec son enfant (aussi dure la situation soit-elle)
Voilà pour mon expérience, je te souhaite bon courage, mais garde le sourire :)
courage! j’ai une amie dans le même cas que toi, et je manque souvent de mots pour la rassurer. je crois que quand on est une mère on fait tout notre possible pour le bien être de notre petit bout, c’est en nous, inexplicable. et donc on fait ce qu’on pense être le mieux, alors courage, pour aller au bout de ton ressenti, pour te battre contre les idées et conseils des autres qui ne sont pas dans ton cas et qui ne peuvent pas se mettre à ta place.
dans quelques semaines tu pourras appeler ces moments des souvenirs, tiens bon d’ici là.
Je m’étais dit qu’il fallait que je te laisse un mot quand j’ai lu cet article, et là je viens de voir ta photo sur insta et je m’y mets.
Ma fille pleurait beaucoup, et je me suis beaucoup reconnue dans ton article. La coucher dans son lit, la poser pour prendre une douche était quasi impossible. Je ne l’allaitait pas, mais sinon j’ai vécu un peu pareil. Bref, en voyant ta photo, j’ai l’impression que ton petit loup se tend en arrière, et ça m’a tout de suite fait pensé à ma puce, qui se tendait comme un arc, se jetant presque en arrière. Je ne l’ai su que plus tard, quand une psychomotricienne me l’a expliqué, mais c’est une posture typique d’une douleur de reflux.
Alors évidemment ce n’est qu’une piste parmi tant d’autres, mais sait-on jamais. Parce que si ton fils a des reflux douloureux, c’est invisible mais une fois diagnostiqué cela se soigne bien. Nous avons instauré quelques mesures préventives, du style la garder redressée au moins une demie-heure après le bib, et elle a été mieux. Bon, ensuite on a découvert une intolérances aux plv, mais bon elle ne prenait que des biberons.
Peut-être que je suis à côté de la plaque, mais en tout cas insiste auprès du pédiatre, vois en un autre, il y a forcément une raison. Ici il a fallut attendre 7 mois pour qu’on m’entende, et je crois que je suis passée à deux doigts de l’hospitalisation. Bref, parle-en, c’est très dur ce que tu vis, même si ce bébé est merveilleux et que tu l’aimes.
Plein de courage :)
Je suis interpellée par ton post car je me revois avec ma petite puce il y a quelques mois de cela à peine (portage intensif, TT ++, cododo et pourtant siestes microcospiques, réveils en hurlant, pleurs non stop…). Une période difficile pour elle et moi et la volonté dur comme fer de poursuivre l’allaitement. Ma fille de 9 mois souffre d’un RGO interne et l’éviction stricte et complète des PLV (protéines de lait de vache, qui expliquent à elles-seules près de 40% des RGO) dans mon alimentation a tout changé, pour notre plus grand bonheur à toutes les 2 ! Alors oui, ma fille reste quand même bien demandeuse d’attention mais elle ne souffre plus et l’allaitement se poursuit pour notre plus grand bonheur (après tout, il ne dure qu’un temps) !!