La veille de sa première rentrée à l’école

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À l’aube de sa tout première rentrée j’avais envie d’écrire pour lui, de vous dire ces choses dont j’aime me souvenir si souvent.

Quand bébé luciole est né, Mister A a pris la place du grand frère. Il est devenu à nos yeux un petit garçon. L’image du bébé s’est effacée pour laisser place à son petit frère.

Pourtant il est né il n’y a que 3 ans. Ce samedi soir dans la nuit. Ce petit être contre moi. Ce doux moment ou nous sommes devenus parents.

En le regardant grandir je ne peux m’empêcher de me souvenir. De ce jour ou j’ai appris qu’il grandissait en moi. De ce moment ou je l’ai annoncé au papa. De ces 3 mois ou nous nous sommes bien gardés d’en parler, de peur de le perdre. De ces 3 mois passés ou nous nous sommes enfin projetés. On nous l’avons annoncé au monde entier. De ces mois à tout préparer, acheter, découvrir et construire pour lui, pour son arrivée parmi nous. De ces moments d’angoisses. De ces moments à le sentir bouger, taper, caresser. Ces 9 mois pas encore parents mais tout comme. Ces 9 mois ou on s’imagine sa vie basculer, changer et être encore plus belle.

Et puis ce jour ou l’on sait qu’il va arriver. Ou l’on guette les moindres contractions. Ce jour on l’on attend patiemment. Ou l’on repense à ces 9 mois passés. Ce jour ou l’on devient différent. Ce jour ou l’on devient enfin parent.

Et puis il est là. À nous. Près de nous enfin. Il faut tout faire pour le rendre heureux. On s’émerveille de chacun de ses mouvements. Et la nous n’imaginons plus notre vie sans lui.

Le retour à la maison et toutes ses craintes. La fatigue et l’émotion face à tous ces moments de bonheur. On couve on découvre. On se nourrit de lui, il se nourrit de nous. Il dort on le regarde. On s’émerveille il nous sourit. Et puis le temps passe. À la vitesse de la lumière, forcément.

Et puis on se souvient des nuits hachées, des tétées nocturnes, de son petit souffle, de ses cheveux collés. On se souvient de ses petites mains, des plis au creu des genoux. On se souvient de son joli visage en forme de poire et de ses yeux en amande.

Et puis on se souvient des premiers fous rires, de la première dent. Du premier mamama et papapa. Des gazouillis, des bababa. De ses yeux rieurs, de ses pleurs de colère. On se souvient quand il se retourne la première fois, on se souvient de toutes ses premières fois …

Et puis le temps passe, les jours se ressemblent, notre bébé grandit. On décide de recommencer l’aventure différemment. Un autre bébé apparaît dans nos vies et prend en quelque sorte la place de l’aîné.

Chaque soir j’aime venir me blottir contre lui. J’aime lui raconter mes souvenirs. J’aime lui dire qu’il est et sera toujours mon bébé. Mon grand bébé. Que malgré ses allures de grand et la façon qu’il a de se mettre sur la pointe des pieds en disant tout fort  » je suis un grand moi ». Il reste mon tout petit. Mon premier bébé.

On dit qu’une personne oublie 70% des choses qu’elle a fait en une journée. Au final on se souvient toujours de l’essentiel et c’est bien ça le plus important.

Bonne toute première rentrée mon petit roi