Je me plains souvent d’eux. Ils sont trop bruyants, fatigants, ils m’épuisent et m’en font voir de toutes les couleurs. Je me dis souvent que je voudrais passer plus de moments sans eux. Que j’aimerais avoir plus de temps pour moi.
Et puis, force est de constater que je ne me suis rarement séparée d’eux. Il y a tout d’abord le faite que nous sommes loin de la famille et que ça n’est pas évident de pouvoir les laisser. Ils sont encore petits, et niveau logistique, c’est loin d’être évident.
Depuis que nous sommes parents, rares sont les fois où nous avons fait appel à une baby-sitter. Je pense d’ailleurs que ça se compte sur les doigts d’une main, peut-être deux, allés.
Nos enfants sont nos petits compagnons de tous les jours. On les emmène partout avec nous, ils font partie de tous nos projets, ou presque. En général, on s’adapte à la situation et eux aussi. On fait en fonction. On fait du mieux qu’on peut, surtout.
Parfois, on aimerait plus de temps à deux. Parfois, on repense avec une petite pointe de nostalgie à l’avant. Avant d’avoir des enfants.
Souvent, j’envie ces parents qui on l’a facilité de pouvoir confier les enfants à la famille habitant à côté. Parfois, je rêve moi aussi d’un week-end ou de vacances juste à deux.
Et puis dans la vie de tous les jours, c’est un rythme que nous avons pris. Nous sommes tous les quatre toute l’année. On se suit, on s’épuise, on a parfois l’impression d’étouffer, mais je sais qu’au final, on est bien comme ça. Je sais qu’au final, on serait bien malheureux loin d’eux. 1 jour ou deux, c’est bien pour souffler, mais je sais qu’ils finiraient par trop nous manquer. On est tellement habitué à être tous ensembles…
Il y a sans doute un juste-milieu. Nous sommes encore trop attachés à les avoir à nos côtés. Enfin surtout moi. J’ai besoin de les savoir jamais bien loin de moi. J’ai besoin de pouvoir les voir à tous moment quand ça ne va pas. Je crois que je serai bien trop malheureuse de ne pas pouvoir consoler un chagrin ou apaiser une colère. Je crois que je serai constamment en manque de câlins et de bisous.
Peut-être qu’à un moment, nous n’aurons pas le choix de les laisser quelques jours, pour le moment, nous l’avons, et même si parfois, nous râlons, c’est une situation qui au final nous convient, parfaitement, à quatre.
4 commentaires
J’en me retrouve tout à fait dans cet article ! Nous vivons aussi loin de la famille, ma puce de 28 mois va un peu à la crèche, mais pour le reste elle est toujours avec moi (et son Papa quand il ne travaille pas… pour ma part j’ai la chance de travailler à la maison, même si ce n’est pas facile tous les jours).
Le plus dur pour nous c’est de faire comprendre aux amis que non on ne va pas sortir super tard le soir, parce qu’elle sera avec nous et que nous suivons son rythme. Parce que il ne nous suffit pas de frapper à la porte d’à côté pour la laisser chez mamy…
Mais ici aussi nous sommes heureux dans notre cocon familial et très franchement même lorsque je la récupère d’une journée à la crèche (10h-16h), je suis contente d’avoir pris du temps pour moi, mais tellement heureuse de la retrouver ! <3
Je vous suis depuis quelques temps et tout ce que vous faites avec vos enfants, je trouve ça vraiment génial !
Oh merci pour ton commentaire Audrey <3 Au plaisir de te lire par ici alors :) Belle journée et profitez bien de votre petite puce :)
J’ai la chance d’avoir mes parents à côté mais souvent ma mère nous aide pour les rdv, activités et non pas pour nous accorder rien qu’à nous. Du coup, les enfants sont aussi très souvent à nos côtés. Mes activités en dehors du boulot me permettent de souffler et je sais qu’ils sont bien avec leur père pendant ce temps.
Chacun créé sa vie selon sa situation géographique, personnelle ou professionnelle. Les enfants suivent et une vie de famille se construit. Bien, mal, il n’y a pas de réponse toute fait mais surtout une harmonie à trouver. Heureuse de lire que vous avez trouvé la votre car elle est tellement importante <3
Bonjour,
Ici on habite tout à côté de la famille et pourtant il est un envisageable pour mois de le (et bientôt les) faire garder.
Petit homme va à la crèche la journée car on travaille tous les deux et du coup hors de question pour moi de m’en séparer le week-end ou pendant mais congés…
du temps pour moi, c’est vrai que j’aimerais bien en avoir mais au final je culpabilise à chaque fois parce que je sais que je vais forcément manquer une évolution et pourtant moi aussi il a le don de m’agacer ^^
Je crois qu’il n’y a vraiment pas de norme en tout cas moi hors de question de me forcer à le quitter pour le plaisir de la belle famille !
J’adore lire vos articles, bonne continuation !